Le Layon à Concourson-sur-Layon
Restauration de la continuité écologique et de la morphologie
Travaux en 2024 et 2025.

Problématique initiale
Un barrage à clapet permettait de retenir, sur le cours d’eau du Layon, un plan d’eau à usage de loisirs (pêche et promenade). Il a été mis en place à la suite des grands travaux de redressement du Layon, à la fin des années 60. Il était considéré comme illégal puisque aucun document administratif n’attestait de sa création.
Aussi, le clapet et le plan d’eau affectaient l’équilibre et le bon fonctionnement de la rivière. La stagnation de l’eau dans un plan d’eau provoque un réchauffement de l’eau, une évaporation plus forte, une diminution du taux d’oxygène et donc la baisse de la qualité de l’eau et de la biodiversité. Un clapet est un obstacle à la circulation des espèces aquatiques.
Travaux et objectifs de restauration
Le clapet a été supprimé et des travaux de restauration du lit du Layon ont accompagné cet effacement sur près d’un kilomètre.
Dans l’emprise de l’ancien plan d’eau, le lit du Layon a été remodelé afin de lui redonner sa dimension naturelle, et de diversifier les profondeurs et les largeurs. La faible hauteur de berge permet un débordement rapide du Layon dans l’emprise de l’ancien plan d’eau où une zone humide va se développer. Une noue d’infiltration et une mare tampon réceptionnent les eaux pluviales afin de les ralentir et les décanter avant leur arrivée au cours d’eau.

Plan d’eau avec clapet ouvert (en haut à gauche) – avant travaux

Nouveau lit dans l’emprise de l’ancien plan d’eau, clapet supprimé (en haut à gauche) – Après travaux
Sous l’ouvrage de la départementale, un lit d’étiage a été maçonné afin de concentrer les petits débits et augmenter l’épaisseur de l’eau dans ce couloir. Cela favorise la nage et la capacité de franchissement des espèces aquatiques.

Avant travaux En travaux Après travaux, chenal ennoyé
En amont, depuis le pont de l’Auvergnière jusqu’au pont de la départementale, le lit du Layon à été rechargé en cailloux afin de créer une diversité de profondeurs et de vitesses d’écoulement. Cela participe à une meilleure oxygénation de l’eau et favorise l’accueil de la biodiversité.

Après travaux
Cout et financements
131 690 € TTC financé à hauteur de 80% du HT, à savoir 56 900 € par l’Agence de l’Eau Loire Bretagne et 34 100 € par la Région Pays de la Loire.
Résultats après travaux
Des suivis des espèces piscicoles et des invertébrés (espèces indicatrices de la qualité de l’eau) ont été réalisés avant les travaux. Ces mêmes suivis seront répétés en 2028 pour comparer la situation avant/après travaux.
