L'EAU DE PLUIE DOIT S'INFILTRER AU PLUS PRÈS DE LÀ Où ELLE TOMBE ! Avant le XIXème siècle les eaux de pluies et les eaux usées, étaient déversées directement dans le caniveau puis à la rivière. Suite aux nombreuses épidémies de peste et de choléra,...
Plus de 70 élus, techniciens et représentants d’associations sont venus le 8 novembre dernier à Bellevigne en Layon assister et échanger sur la gestion intégrée des eaux pluviales.
Depuis des décennies, l’urbanisation et l’artificialisation des sols entrainent une augmentation de la surface imperméable. D’après le ministère de l’Environnement, les espaces agricoles et naturels perdent actuellement 236 hectares par jour, ce qui correspond à la superficie d’un département français moyen (610 000 hectares) tous les sept ans.
En parallèle de cette évolution , le changement climatique engendre l’apparition de phénomènes exceptionnels tels que les pluies extrêmes qui vont être amenées à s’intensifier dans les années à venir.
Cela entraine des dysfonctionnements importants pour la ressource en eau, mais aussi pour notre quotidien et le développement économique :
– débordements de fossés, cours d’eau et parfois de nos réseaux de collecte d’eau usée ou pluviale et stations d’épuration.
– inondation de points bas en ville, de zones d’habitations, artisanales, industrielles ou commerciales,
– accentuation des phénomènes d’érosion, de coulées de boues, … suivis de périodes « d’à sec » dans nos cours d’eau en période estivale.
La gestion intégrée de l’eau pluviale (GIEP), c’est-à-dire le fait de favoriser au maximum l’infiltration, de retarder les écoulements par stockage temporaire de l’eau de pluie là où elle tombe et de récupérer cette eau afin de la réutiliser offre une réelle opportunité et propose des alternatives très efficaces. L’objectif principal est de limiter et de retarder l’écoulement des eaux pluviales dans les réseaux de collecte, tout en favorisant l’épuration naturelle, la recharge des nappes et la création de nouvelles trames vertes.
Documentation :
Méli, Mélo démêlons les fils de l’eau « l’infiltration des eaux pluviales »
Les dispositions du SAGE Layon Aubance Louets pour la gestion intégrée des eaux pluviales, présentation de JP COCHARD, Vice-président du Syndicat Layon Aubance Louets
La GIEP, un atout pour s’adapter au changement climatique (partie 1 – partie 2), présentation de M. NALIN, Chargé de mission à l’Agence de l’eau Loire Bretagne
La GIEP, 35 ans d’expérience, présentation par M. BENARD, bureau d’études INFRA-SERVICES – ELLENY
Organisation des services pour la mise en œuvre de la GIEP à l’échelle de l’Agglomération du Choletais, présentation de futurs projets, M. SOURISSEAU, maire de Mazières-en-Mauges, vice-président en charge de l’Assainissement et des Eaux Pluviales urbaines
Genèse et motivations d’un projet de déconnection volontaire du réseau unitaire des eaux pluviales – M. DOUGE, adjoint à l’environnement de Montrevault-sur-Evre
APPEL à initiatives eaux pluviales de l’AELB : subvention de maximum 50%, demande à envoyer au plus tard le 31/03/2020