Les zones humides
Qu’est-ce qu’une zone humide?
Au cours du dernier siècle, plus de la moitié des zones humides a été détruite. Ces milieux très utiles à l’homme sont encore aujourd’hui menacés en raison de l’urbanisation, de l’intensification de l’agriculture ou encore des pollutions.
Les zones humides sont des terres recouvertes d’eaux peu profondes ou bien imprégnées d’eau de façon permanente ou temporaire. Sur notre territoire, elles se rencontrent à travers de nombreux paysages caractéristiques :
- Les prairies humides, situées bien souvent dans les fonds de vallées et les « têtes de bassin versant », pouvant être inondables,
- La ripisylve, correspondant aux boisements de bord de cours d’eau,
- Les tourbières, milieux rares formés par une accumulation de débris végétaux faiblement dégradés, et abritant des espèces
- d’animaux et de végétaux spécifiques,
- Les mares, marais, annexes hydrauliques (boires, bras morts),
- Les bordures de zones humides artificielles (bassins, plans d’eau) ou et les zones humides cultivées.
Le rôle biologique d’une zone humide, ou pourquoi est-il important de préserver ce type de milieu ?
Une zone humide est un espace de transition entre l’eau et la terre, dont on peut citer trois fonctions écologiques majeures :
- Il s’agit d’un réservoir de biodiversité avec des espèces animales et végétales qui lui sont propres.
- Elle a un rôle de « filtre naturel »: en effet, elle reçoit des éléments minéraux et organiques qu’elle emmagasine, transforment et retourne à l’environnement. Elle joue ainsi également un rôle de dépolluant important (c’est sur ce principe que se développent aujourd’hui les piscines naturelles et les systèmes de phyto-épuration).
- Elle constitue une « éponge naturelle » : elle stocke l’eau qui peut être surabondante en cas de phénomènes météorologiques (crue), pour la restituer ensuite en cas de manque (sécheresse). Elle permet également la recharge des nappes.
L’inventaire des têtes de bassin versant sur le SAGE Layon Aubance Louets
Dans le cadre d’un stage de Master 1 mené par Alban Joly (Université de Rennes1) durant le printemps-été 2014, un travail de recensement des secteurs appelés « têtes de bassin » a été effectué à l’échelle des SAGE Èvre – Thau – St Denis et Layon -Aubance. Les têtes de bassin sont les secteurs situés à l’amont des cours d’eau, qui jouent un rôle très important dans le fonctionnement de ceux-ci. Ce travail pourra être utilisé pour préciser les enjeux de protection ou de restauration des milieux aquatiques.
Vous pourrez prendre connaissance de ce travail dans le rapport d’Alban Joly.